L'assurance vie
L'assurance vie, moyen efficace pour constituer un capital
La souscription à une assurance-vie est outil efficace de constituer un capital. En effet, l’assuré, une fois le contrat validé, effectue régulièrement ou non des versements, sans limite de montant. Le retrait total ou partiel de l’épargne lui est permis, tout comme il peut demander une avance. Il lui est également possible de transformer le capital en rente viagère.
Distinction entre Assurance-vie et Assurance décès
Ce sont deux types d’assurances différents. Dans un contrat d’assurance vie, le souscripteur cherche à épargner ou constituer un capital qu’il va percevoir s’il reste en vie à l’échéance. Même en cas de décès, le capital accumulé sera transmis à un bénéficiaire désigné. Pour sa part, l’assurance décès, encore appelée assurance sur la vie, est un contrat dans lequel un souscripteur s’engage à verser une prime annuelle qu’il ne récupérera pas. En cas de décès de l’assuré, les bénéficiaires désignés reçoivent un montant du capital fixé par le souscripteur. L’assurance décès est donc un outil de prévoyance. Par ailleurs, certains contrats d’assurance vie peuvent ouvrir une souscription à une assurance décès.
Un outil d’épargne efficace
Si l’assuré décède avant la fin du contrat, le capital épargné sera versé au (x) bénéficiaire (s) librement désigné (s). Après souscription, l’assuré a trente (30) jours pour renoncer et se faire rembourser son argent. En plus de la sécurité assurée de l’épargne, les intérêts annuels versés à l’assuré s’ajoutent au capital accumulé. L’assurance vie est constituée de plusieurs produits. Premièrement, il y a le mono-support en euros qui est un contrat proposé aux épargnants en quête de sécurité. Le rendement de ces contrats est estimé à 4% net en moyenne. Le multi-support est composé d’un fonds ou d’un support en euros. Dans un multi-support, le capital peut être investi sur les unités de compte (actions, obligations, etc.). Enfin, il y a le produit NSK, qui est un multi-support contenant 30 % de fonds en actions dont 10 % non cotées.
Un contrat générateur de charges
Dans un contrat d’assurance-vie, le souscripteur supporte des frais. Les premiers frais, estimés entre 20 et 50 euros, sont liés à la tenue de dossier. A chaque versement, un prélèvement de 0 à 5% est effectué sur les montants versés. Sur les contrats à frais précomptés, l’assureur encaisse les versements de la première voire de la deuxième année. Suivant la nature du contrat d’assurance, des frais de gestion annuels sont supportés. Estimés à 0,6% sur les contrats de fonds en euros, ces frais représentent 0,9% sur les unités de compte. En cas d’arbitrage sur un multi-support, la facture est évaluée entre 0,25 et 1%. La fiscalité de l’assurance dépend de la nature du produit et de la décision du souscripteur. S’il y a retrait, les intérêts sont intégrés dans la déclaration de revenus et soumis au barème des impôts. En cas de rente viagère, le souscripteur est soumis à l’impôt sur le revenu pour 70 % du montant avant 50 ans, 50% de 50 à 59 ans, pour 40% de 60 à 69 ans, pour 30% à 70 ans et plus. Les prélèvements sociaux sont assujettis. En cas de décès, un abattement de 152.500 euros par bénéficiaire est appliqué puis taxé à 20%. Au-delà de 70 ans, les primes sont taxées aux droits de succession après un abattement de 30 500 euros. Les intérêts et les prélèvements sociaux ne sont pas dus.